Tickets Live !!!

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Ce site a pour ambition de réunir les plus beaux tickets de concerts et de partager nos souvenirs pour enrichir la mémoire collective. Merci de m'envoyer vos tickets de concert que vous avez sûrement gardés. On en parlera ! La Rédac

Un retour très attendu surtout pour jouer l'album mythique des Floyd. Avec Nick Mason en prime ! Qui y était ?

A vous de voir… les catégories. Je suis preneur de vos tickets que vous voudrez bien me poster. Merci d'avance !

Welcome back Nous revoilà… N'oubliez pas, si vous avez des tickets de concert qui traînent, whaoo ! merci de me les envoyer avec (ou sans) commentaire ! Objectif : constituer une base de données aussi riche que passionnante. Œuvrez pour la mémoire collective ! A + Another brick in the wall... Don't forget friends, if you have nice and significant tickets, please feel free to send them to me and fill this blog (it's yours too ! TY !)

C'était à Paris Bercy, des Trabant suspendues au plafond et un retour en force européen pour un groupe qui assoit sa légende. Puissant, déroutant, énorme !!!

Vous en voulez encore ? Some more tickets ?

Avec les premières chaleurs qui s'installent sur la France - et plus durablement sur le sud-est -, voici un big live au pays du jazz. La Pinède, à Juan-les-Pins est d'ordinaire le temple de "Jazz à Juan", peut-être le plus grand festival de jazz organisé en France depuis près de trente ans. Les maîtres du genre y sont passés au moins une fois (économie sur les noms, un blog n'y suffirait pas), attirés par le prestige de l'événement et par la chaleureuse Côte d'Azur, toujours aussi mythique pour les Américains. Mais voici que la Pinède ouvre cette année-là ses nappes d'ombre à d'autres grands noms de la musique et donc du rock. Mark Knopfler, fraîchement séparé de Dire Straits, a sorti quelqes mois plus tôt son premier album solo (Golden Heart) qui sonne comme du Dire Straits, un zeste de country (son dada de toujours et il y reviendra abondamment par la suite) en plus. Superbe soirée avec ce guitariste hors pair qui nous offre une musique à la fois punchy et langoureuse qui prend tout son sens dans un lieu propice au calme et à la détente. "Brothers in Arms" joué avec application sur front de mer d'huile au soleil couchant est un moment unique dont je me souviendrai longtemps. Et maintenant Mark, que diable viens-tu faire avec Emmylou ?

Le contexte : Au sommet de sa gloire, Peter Gabriel achève une tournée mondiale en passant par Paris. Le fondateur de Real World, label de world music qui permet à des musiciens du monde entier de se faire connaître du grand public, a coloré sa musique de multiples influences piochées ça et là augré de ses rencontres intercontinentales. "Us", le support de la tournée, est un "gros album", dans la même veine que le précédent "So", sans connaître toutefois le même succès. Gabriel vient de se produire à Bercy deux jours avant et il ajoute un concert surprise au Zénith pour tous ceux qui, comme moi, n'étaient pas au POPB. Le concert : Brad, mon pote, m'accompagne. Si je suis Gabriel depuis Genesis, Brad est tombé dedans avec "So", l'album aux pépites (Red Rain, Don't Give Up, Sledgehammer, Mercy Street...). Pas de fosse sur ce concert, alors tout le monde prend place sur les gradins du Zénith, comble évidemment. L'équipe "gabrielienne" est au complet. Parmi les fidèles (on les retrouvera dix ans plus tard sur la tournée "Growing up live"), le bassiste Tony Levin et le guitariste David Rhodes, accompagnés d'un p'tit français à la batterie dont on parle beaucoup : Manu Katché. Le concert est sublime, un pur moment de plaisir qui laisse bouche bée à chaque chanson. On est au spectacle animé, avec cabine téléphonique so british, arbre feuillu et trappes pour entrer et sortir de scène à volonté. Gros cartons : Sledgehammer et l'antique mais inusable Solusbury Hill. ÉNORME ! La suite : L'album suivant de Peter Gabriel, "Ovo", est un concept-album réalisé pour l'inauguration du Millenium à Londres, en 2000. On était resté sur notre faim quand sort enfin "Up", en 2002. L'attente, trop longue, nous a rendu exigeants. On retrouve la patte du grand Peter mais celui-ci nous livre de grandes interrogations existentielles sur le devenir d'un artiste redevenu un homme parmi ses semblables. La nouvelle paternité, à 50 ans passés, laisse aussi des traces... Je ne manque pas le retour parisien de Peter Gabriel qui se produit presque en catimini à la Mutualité, au printemps 2003. Quelques spotlights et pas de chichis : cela sent le rodage d'une grande tournée qui s'annonce... Le maître a bien changé : 10 kg en plus, des cheveux en moins et un jeu de scène quasi inexistant. Reste la voix, aigüe et rapeuse à la fois et des yeux qui semblent montrer le chemin de la sagesse...

Bon, il n'y a pas que la musique dans la vie. Humoristes, rencontres sportives et manifestations en tous genres sont aussi liés à de superbes billets. Vous voulez bien nous en faire profiter ?